dimanche 16 août 2009

Les archives secrètes de Soyons-Suave.

La vie de Natalie Wood, notre dernière invitée mystère rapidement identifiée, pourrait facilement alimenter de nombreuses archives secrètes de Soyons-Suave. Nous pourrions évoquer le mystère entourant sa mort par noyade en 1981 (accident, suicide, meurtre ?). Il serait intriguant de revenir sur l'étrange prédiction de la diseuse de bonne aventure annonçant à sa mère qu'elle aurait une fille qui toute sa vie devrait se méfier de l'eau. Et que penser de ses années d'escort girl pour Henri Willson, l'agent qui lança Rock Hudson et une dizaine de stars masculines totalement gays auxquelles Natasha Gurdin (son véritable nom) servit de couverture ?



Tout cela serait bien sûr passionnant mais ne perdrions-nous pas un peu de cette suavitude qui fait que bientôt 2000 personnes nous auront visité (c'est une métaphore) ? Il reste heureusement une facette woodienne à explorer : le mystère des bracelets.



Scrutez attentivement ses films, observez à la loupe ses photos, surfez pendant des heures sur Google, jamais vous ne verrez Natalie Wood sans bracelet au poignet gauche. Coquetterie, superstition, que nenni, il s'agissait en fait d'une simple politesse de la part de l'actrice, afin d'épargner aux spectateurs ceci : c'est au niveau du poignet gauche que cela se passe.



A l'âge de 11 ans, sur le plateau de "The Green promise" en 1949, la petite Natalie déjà vétérante, se cassa le poignet. Mais craignant que cela ne ralentisse le tournage, ou pire, qu'on remplace sa fille, madame Wood, aimante, décida qu'on ne ferait rien et que Natalie poursuivrait en serrant les dents. Sans soin adéquat, l'os dévia légèrement. Et jusqu'à la fin de sa vie, l'héroïne de "La fureur de vivre" ne fut plus jamais vu le poignet nu, afin de dissimuler sa malformation.





Les mères peuvent être cruelles, les enfances hollywoodienne difficiles mais il faut être extrêmement suave pour transformer une légère difformité en leçon de style. Car si Natalie ne fut jamais sans son bracelet, ce ne fut jamais le même non plus.

1 commentaire:

rachel a dit…

Merci pour ces photos et tout se travail de recherche, ainsi que les anecdote qui vont avec ^^