dimanche 2 mai 2010

La fin du Quizz.


Rassurons nos suaves visiteurs encore pantelants : le dernier quizz était d'une difficulté rare et pratiquement infaisable sans indice. Voilà pourquoi il faut célébrer comme il se doit la victoire de Claire qui a su dénicher Sybil Saulnier sur Internet et donner enfin un nom à cette incroyable copie de Marilyn. Elle voit évidemment son nom en noir sur blanc sur Soyons-Suave cette semaine, Claire, pas Marilyn.

Malgré toutes nos recherches, Sybil Saulnier reste à ce jour un mystère, avec 9 crédits cinématographiques et télévisuels à son actif, entre 1960 et 1975. Non créditée au générique de "Candide" de Norbert Carbonnaux, elle le sera une dernière fois pour un épisode des "5 dernières minutes" et puis plus rien. Cela n'est pas en soi extraordinaire : si on réunissait en congrès les acteurs n'ayant joué que dans un film, on remplirait assez aisément le Liechtenstein, ce qui est beaucoup plus intriguant est de savoir comment cette comédienne a pu, un jour, se retrouver en double page de Life Magazine, photographiée par Paul Schutzer, dont les clichés se vendent encore aujourd'hui dans les boutiques de posters, sous l'appellation : "Sybil Saulnier, actrice française qui ressemblait à Marilyn" ?


La réponse à notre question se trouve en fait dans la formulation : c'est précisément parce qu'elle fut l'une des plus saisissantes incarnations de MM que Sybil Saulnier est encore dans les mémoires, sur Internet et, devons-nous ajouter, sur Soyons-Suave. Si cependant quelqu'un a quelque information que ce soit la concernant, soyez assez suave pour nous éclairer.

En attendant éventuellement de pouvoir vous en dire plus, célébrons la mémoire de ces fausses Norma Jean, qui connurent les affres de la décoloration et des carrières menées dans des mondes parallèles à la trajectoire fulgurante de la seule et l'unique. Pensées pour, entre autre, Jayne Mansfield, la MM du pauvre, pour Diana Dors, la MM anglaise et pour Mamie Van Dooren, la MM de Las Végas.





Au cas où cela vous aurait échappé, Sybil Saulnier ne fut pas la seule Marilyn tricolore. Dans les années 70, l'Alcazar de Paris accueillit une troublante apparition interlope en la personne de Marie-France dont le mystère reste presque entier et la carrière toujours vive. Icône underground, Marie-France promena ses cheveux blonds et son faux-air de sur les scènes et au cinéma, jusqu'à une rencontre inoubliable avec Johnny Hallyday dans "La Gamine" d'Hervé Palud. Si ce film est hautement oubliable, reconnaissons-lui le mérite de présenter la réplique la moins suave au monde à adresser à un sosie. Evidemment : à ne pas imiter.

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