jeudi 19 août 2010

La fin du Quizz.



Près de 40 messages, des suggestions qui ont fait défiler Catherine Deneuve, Julia Roberts, Grace Kelly, Faye Dunaway, Françoise Dorleac, Mia Farrow, Sophie Barjac, Jessica Lange, Suzanne Flon, Juliette Binoche, Jean Seberg, Ursula Andress, Virna Lisi et Glenn Close et au final non pas un mais deux vainqueurs : Kranzler peut être fier, vous pouvez vous féliciter, suaves visiteurs pour votre pugnacité et Dominique Sanda peut verser une larme délicate. Ce Quizz vient de rentrer dans l'histoire de ce blog et Dominique Sanda vient de découvrir qu'elle était protéiforme.

Claire et l'Inconnu de la rue Beauvoisine (Mais où est-ce ?) voient leurs deux noms, solidement accrochés en noir sur gris cette semaine sur Soyons-Suave, ils reçoivent notre admiration sans borne et sont donc confrontés à un véritable dilemme : non pas qui gardera le chat en cas de séparation mais qui enverra le prochain Quizz ? Parfois, dans de très rares occasions, la vie peut n'être pas suave.




Notre très jeune inconnue était donc Dominique Sanda, Miss Arcachon 1966 et futur mannequin pour Vogue, Elle et Glamour avant d'être repérée par Bresson qui lui offrit son premier rôle en 1967 dans "Une femme douce". Elle avait alors 16 ans. Sa trajectoire rappelle dans une certaine mesure certaines carrières hollywoodiennes passées, c'est à dire éblouissante et météorite puisqu'en un peu plus de 10 ans, elle tournera avec, entre autre, Bertolucci, Cavani, John Huston, Frankenheimer, Visconti, De Sica, Bolognini, Garrel, Deville et même Duras. Elle devint la "Garbo française", posa comme il se doit avec des animaux et tenta de populariser une seyante tenue de tennis que malheureusement aucune fédération internationale ne reconnut. Le monde des petites balles jaunes n'était pas encore prêt pour la transparence.

Si vous la trouvez moins présente sur les écrans depuis les années 80, c'est parce qu'elle a doucement glissé vers la petite lucarne et surtout vers les planches, qui l'accueillent d'ailleurs aux quatre coins du monde. Qui peut se vanter d'avoir été une marquise de Merteuil à Rome, Oedipus Rex (enfin le Prologue) à Paris et Jeanne d'Arc au bûcher à Buenos Aires ? Dominique Sanda vit d'ailleurs dans la capitale argentine, mariée à un philosophe roumain, ce qui semble, sur le papier, plutôt suave.


Nous ignorons si Dominique Sanda est fière de sa carrière de mannequin, de ses couvertures ou d'avoir été le visage de la une "L'amour au bureau" de Elle, nous sommes en tout cas très impressionnés qu'elle ait été l'héroïne du numéro 77 de "Mon tricot" en 1968. Remerciant une nouvelle fois Kranzler de nous avoir, dans un élan d'une générosité inouïe, transmis toute la série, nous ne résistons pas au plaisir de vous faire partager ce grand moment crocheté. Dominique Sanda a été magnifié par de très grands réalisateurs, portée par les sublimes textes d'auteurs immortels. Mais a-t-elle été plus belle qu'en laine bouclée ?






2 commentaires:

Kranzler a dit…

Bon, il faut bien le savoir : maman était couturière.

Claire a dit…

Eh bien, on en a bavé sur ce quizz... Mais n'ayez crainte, chers Soyons suave et Kranzler, l'inconnu de la rue Beauvoisine et moi-même ne nous déchirerons pas pour autant. Je lui laisse même les chats avec grand plaisir !