vendredi 12 août 2011

La question du jour : photographier son intérieur permet-il de combattre l'ennui ?


L'ennui, l'oisiveté ou le mauvais temps, les trois parfois réunis, peuvent occasionner des prises de décision quelques fois salutaires ("Je vide mon placard", "J'arrose enfin mon ficus", "Et si j'essayais une tarte au potiron ?") mais également, potentiellement dangereuses ("Tiens je vais me couper la frange", "Viens mon chéri, on va customiser ta veste en daim"). On ne le répétera jamais assez : un ciel maussade ne nuit pas qu'à l'industrie des crèmes glacées, il peut en effet vous pousser à faire n'importe quoi, et pas uniquement si vous passez vos vacances en mobil home.

Dieu merci, certains impulsions ne sont pas nécessairement néfastes, pas plus qu'elles n'entraînent d'irréversibles dommages, à votre famille, votre vie sentimentale ou votre intégrité physique. Photographier sans raison son intérieur, par exemple, peut être l'activité qui vous permettra de voir un peu plus rapidement défiler les heures tout en sachant que vous êtes en sécurité. Les avantages sont d'ailleurs nombreux : un seul accessoire est nécessaire, vous n'avez pas besoin de bouger de votre logis (vous pouvez d'ailleurs tout simplement rester assis) et la réussite est toujours assurée : après tout c'est chez vous, donc c'est à priori charmant.

Alors que vous vous apprêtiez à réviser l'électrification de votre halogène régulièrement défaillant, ravisez-vous et courrez saisir votre numérique, voire votre Pola. Car la bibliothèque du salon attend.







Voilà : normalement la prise de clichés vient de vous sauver de l'apathie. Peut-être même que le visionnage du résultat dépassera vos espérances. Si tel est le cas et si vous pensez être vraiment parvenus à capturer la suavité de votre lieu de vie, vous savez ce qui nous ferait immensément plaisir : soyons-suave@hotmail.fr. Nous aimons tant le partage...

1 commentaire:

Dsata a dit…

Avec ces photos, la barre est placée très haut.
On hésite donc à se lancer. ;-)