lundi 19 septembre 2011

La fin du Quizz de 20100



Compatissons à la probable déception de 20100 : malgré tous ses efforts, malgré une évidente volonté de mettre à mal les pourfendeurs de Quizz, son professeur de dos n'aura pas tenu très longtemps.

Félicitations à Bruno qui mit moins de 24h pour rendre à Stephane Audran son identité. Et même s'il avoue être capable de reconnaître l'ancienne madame Jean-Louis Trintignant et Claude Chabrol quelque soit sa position dans l'espace : bravo ! Bruno, voyez votre nom en noir sur gris cette semaine sur Soyons-Suave. N'est-ce pas agréable ?


Née en 1932 à Versailles, Stephane Audran fut la muse de Chabrol, une "Biche" qui lui valut un prix d'interprétation à Berlin et la seule femme capable de cuisiner des cailles en sarcophage au fin fond du Jutland. Il est sans doute impossible de l'avoir oublié mais rappelons quand même qu'elle fut aussi d'une beauté assez spectaculaire, troublante, vénéneuse, que le look carré/serre-tête/Cyrillus qu'elle arbore depuis 15 ans ne parvient pas à faire oublier.

D'un point de vue strictement Soyons-Suave, nous avons toujours été sensibles à sa versatilité capillaire, prônant le roux, assez peu présent sur les écrans français mais ne refusant pas le blond, le brun ou le platine. Et quand on maîtrise aussi bien le spectre du coloriste, avec surtout une telle aisance, le monde vous appartient.




Stephane Audran est enfin à célébrer pour le naturel avec lequel elle permit à des milliers de spectateurs de s'exclamer : "Stephane, quelle femme magnifique", phrase en elle-même aussi intriguante que pourrait l'être "Robert, quelle charmante fillette".

Rejoignant le club très fermé des gens dont on pense que mais en fait pas du tout, elle a désormais sa place sur Soyons-Suave. L'ambiguité, même passagère, est un frisson charmant. Illustrations :

Le sans ambiguité Dana (Andrews)

Le parfaitement viril Kelly (Slater)

Les pinceaux emprunts de testostérone de Joan (Miro)

La grâce délicate de Claude (Jade)

Le parfaitement masculin malgré le khôl Alice (Cooper)


La sérénité patriarchale d'Anne (Hazare)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci merci !! J'aime aussi beaucoup Stéphane Audran, née Colette Dacheville. M'en voudra-t-elle si je révèle ici un petit secret de beauté ? Stéphane a souvent - toujours ? - porté des perruques, à l'écran comme à la ville. J'allais écrire "à la scène comme à la ville" mais elle n'a quasiment jamais fait de théâtre, à part un Shakespeare en 64 mis en scène par Chabrol...
Bruno

soyons-suave a dit…

Bruno, ces précisions perruquières nous ravissent au plus haut point :)