lundi 21 novembre 2011

La Fin du Quizz de Shelley


Olivia de Havilland, Tippi Hedren, Virna Lisi, Debbie Reynolds, Sally Kirkland : une fois encore le Quizz s'est un peu promené pour finalement trouver le bon chemin. Ce visage épanoui était bien celui de Barbara Bain, la seule et unique Cinnamon Carter à laquelle Bruno a finalement rendu son identité, prouvant, pour reprendre ses propres paroles, que ce n'était finalement pas mission impossible.

Bruno, vous voilà désormais en très bonne compagnie des triomphateurs du Quizz. Ils vous accueillent avec chaleur et voient désormais en vous leur égal, puisque votre nom est en noir sur gris sur Soyons-Suave cette semaine et que vous recevez notre admiration sincère et sans limite. Et Barbara elle-même vous embrasse ce qui est indiscutablement encore plus suave.





Née Millicent Fogel en 1931, Barbara Bain, qui vient de fêter ses 80 ans, contribua à la guerre farouche qui opposa, dans les années 60 les amateurs d'espionnage, pressés de choisir leur camp. Car en 1967, on était soit Emma Peel (Diana Rigg), soit Honey West (Ann Francis), soit Cinnamon Carter (Barbara). Et pas question de jouer les agents doubles.

Pendant trois ans, Barbara Bain sera donc l'ancien mannequin devenue espionne dans "Mission impossible", rôle pour lequel elle remporta chaque année l'Emmy de la meilleure comédienne. Et lorsqu'elle quitta la série, suivant son époux Martin Landau en 1969, ce fut pour s'envoler à ses côtés dans l'espace, en direction du cosmos.


Alors que Cinnamon Carter faisait déjà l'objet d'un véritable culte aux USA, les fans refusant même de regarder les actrices qui la remplaceront dans "Mission impossible", le docteur Helena Russel, combinaison lunaire et brushing intergalactique impeccables, le doute sensuel et les interrogations métaphysiques irrésistibles, suscita une hystérie qui dure encore.

"Cosmos 1999", alias "Space 1999" en vo, ne dura pourtant que deux saisons, dont une seconde que les aficionados dénoncent comme étant une escroquerie, mais le culte aime le bref et le rare. On ne compte plus les forums, fanclubs, pages web consacrés à cette série britannique qu'on découvrit en France le samedi après-midi sur la première chaine et, grâce à Mattel, en vente dans les magasins de jouets ce qui est toujours le signe ultime de suavitude.


Mis à part "Mission Impossible" et "Cosmos 99", Barbara Bain fut plutôt rare au cinéma et ne s'autorisa que quelques apparitions à la télévision, consacrant l'essentiel de son temps à veiller sur le couple qu'elle formait depuis 1957 avec Martin Landau, dont elle divorça en 1993 et avec lequel elle eut deux filles.

N'ayons pas peur des comparaisons hardies : Barbara et Martin furent les Liz et Richard de la télévision.




Il est tout bonnement invraisemblable que Barbara Bain ne soit pas plus tôt apparue sur nos pages tant elle est, de la pointe des pieds à la racine des cheveux, une femme Soyons-Suave. Nous pourrions évoquer pendant des heures sa classe, son élégance, sa beauté inouïe mais pour une fois nous allons nous taire.

Suaves visiteurs, pour votre plus grand plaisir, espérons-le, nous vous laissons donc avec Barbara. Parfois la perfection peut être écoeurante.


5 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci, merci. Quel honneur, quelle fierté d'être ainsi adoubé par de si talentueux parrains et marraines.
C'est à sa bouche que j'ai reconnu cette BB américane. Enfant, je l'adorais dans Mission Impossible. Avec Peter Lupus, c'étaient mes deux chouchous... mais pour des raisons très différentes. Mais ceci est une autre histoire.
A bientôt
Bruno

Anonyme a dit…

Oui, merci pour cette madeleine de Proust laquée. Dans mon inconscient infantile, la délicieuse Barbara Bain – en un mot (ou deux) la femme idéale – avait inspiré le personnage de Lady Penelope de la série des Thunderbirds. Un raccourci freudien (?) que je ne veux toujours pas m'expliquer. Lady Penelope dans son coupé fuschia était impeccablement suave, il me semble, mais je ne suis pas un expert.

soyons-suave a dit…

Cher Anonyme, votre esprit est au contraire fort bien formé, simplement inversé chronologiquement. Lady Penelope, devant laquelle nous nous inclinons et que nous prions quotidiennement, est apparue fin 64, soit trois ans avant Cinnamon. Mais la seconde doit incontestablement à la première : même carrière de mannequin, même couvertures de magazine, même garde-robe parfaite et surtout toutes deux espionnes de haut vol. Cinnamon est en fait la cousine américaine de Penelope. Ne manquent que Parker et la Rolls rose :)

Unknown a dit…

Petite précision tardive puisque vos postes datent de 2011, mais nécessaire : la merveilleuse Barbara Bain n'a pas inspiré le personnage de Lady Pénéloppe, c'est Sylvia Anderson, l'épouse du créateur des Thundirbirds qui en est l'inspiratrice et qui est aussi la voix dans la VO. Barbara Bain est sans aucun doute l'une de mes actrices préférées du petit écran, mais rendons à César...
Un petit tour sur ce site (anglophonne) vous convaincra mieux que moi, surtout si vous regardez la photo de ladite Sylvia Anderson avec son mari et son alter-égo de marionnette j'ai nommé Lady Pénélope herself : http://www.fanatique.net/Television/Gerry-Anderson/gerry-anderson.php
Amicalement
Kay Mariposa

soyons-suave a dit…

Oh, délicieuse photo sur le site conseillé de la marionnette et de son modèle :) Ces choses sont toujours merveilleuses ET un peu terrifiantes. Merci 1000 fois Kay.
Que Sylvia soit tranquille, nous n'avancions rien de particulier, nous évoquions simplement que dans un monde suave, Barbara et Penelope sont une seule et même personne :)