samedi 24 mars 2012

L'idée collection du weekend.

Parce qu'on ne peut pas éternellement décoller des timbres et empiler des boites de camembert, Soyons-Suave vous suggère de temps à autre de nouvelles idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et éblouir vos amis, tout en restant suave.


Doit-on être transylvanien pour découvrir la suavitude presque infinie que peut procurer une collection dédiée au maître des ténèbres, alias l'âme damnée des Carpates : le comte Dracula lui-même ? Bien sûr que non. Et de toutes les idées que nous avons déjà pu égrainer sur "Soyons-Suave Weekend", il n'est pas impossible que la collection Dracula soit la plus riche, en tout cas la plus complexe et celle ouvrant le plus de perspective réjouissante.

Car à la différence des portes oranges, des numéros 1 de magazines improbables ou des flamants roses, une collection Dracula satisfera autant les grands névrosés de la collectionnite que les néophytes de l'accumulation, et cela pour toutes les bourses ce qui est, vous le savez, un point qui nous tient particulièrement à coeur et pas uniquement parce que nous sommes en période de crise.


Comme il est facile de le voir, une collection Dracula pourra déjà se concentrer les origines de la légende, et, portrait de Vlad l'Empaleur mis à part (pour la simple raison qu'on ne cambriole pas les musées), s'attaquer à des pièces rares : première édition de Bram Stocker, affiches en parfait état et photo si possible dédicacée de Bela Lugosi.

Mais aussitôt, le collectionneur plus fantaisiste n'hésitera pas à traquer la rareté, voire à se spécialiser dans le Dracula improbable, parfois français, occasionnellement gay et même quelque fois de sexe féminin. Si ! Reconnaissons que nous débutons à peine et que déjà le prisme des possibilités est impressionnant.


Collectionner du Dracula, ce n'est pas que la perspective de décorer murs du salon et étagères de votre bibliothèque puisque vous avez également la possibilité d'envisager de repenser totalement votre logis dans un esprit château de famille (et sa crypte) absolument délicieux.

Le canapé cercueil est certes un peu attendu mais les bibliothèques et surtout le fauteuil Bela Lugosi, apparus récemment lors d'un salon du design à Barcelone et disponibles depuis janvier sont des merveilles.


Mais qu'en est-il donc du collectionneur plus modeste, de celui ou celle qui voudrait bien mais ne peut point, pour paraphraser Annie Cordy, car ses revenus ne lui permettent, ni dépense extravagante, ni grande pièce puisqu'il demeure dans une studette ?

Bien que Comte, Dracula est absolument démocratique et se décline en une foultitude de petites accessoires qui combleront rmistes et palais curieux : peut-on passer à côté de la glace Dracula au savoureux parfum d'ail ? Un kir n'est-il pas plus suave agrémenté de glaçons mordants ? Et si vous ne devez posséder qu'un schtroumpf, ne serait-ce pas celui qui porte cape ? Evidemment. Mais il s'agissait de questions très faciles.








Le comble de la suavitude pour le collectionneur de Dracula sera de tenter de se procurer le coupé Chevrolet Camaro en édition limité avec incisives, qui doit allègrement dépasser les 40 000 euros.



Mais rien ne vous empêche de transformer, même votre Dacia, en hommage au Prince à l'aide du pare-soleil Dracula, dont la cohérence entre le thème et l'utilité nous laisse sans voix.

Sachez pour finir qu'au cas où une collection Dracula vous effraie, peut-être n'aimez-vous ni la sang, ni Christopher Lee, ni vivre la nuit, il vous reste cependant la possibilité de vous rabattre sur tout ce qui touche à, par exemple, Golan Yosef et Florent Torres, qui régalent les adolescentes dans "Dracula la comédie musicale"


Vous y trouverez une certaine quiétude et beaucoup plus de débardeurs et chemises huilées transparentes que chez Bam Stocker mais vous resterez dans les créatures de la nuit, visiblement sous l'emprise d'un autre prédateur du nom de Kamel Ouali mais c'est une autre histoire.

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