samedi 15 septembre 2012

L'idée collection du weekend.

Parce qu'on ne peut pas éternellement décoller des timbres et empiler des boites de camembert, Soyons-Suave vous suggère de temps à autre de nouvelles idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et éblouir vos amis, tout en restant suave.


Entre 1973 et 1978, le public américain, rapidement suivi par le reste du monde, se prit d'affection pour un petit homme grec et chauve au caractère chafouin, dépendant aux sucettes et aux chapeaux avec galons tressés : Theodore Kojak, dont on ne retiendra finalement que le nom de famille.

Moins sexy (quoi que...) que les Anges de Charlie mais beaucoup plus mobile que Robert Dacier, Kojak va presque instantanément devenir un phénomène ce que l'on a un peu tendance à oublier aujourd'hui.


S'il est assez futé de se mettre à collectionner du Kojak, c'est tout d'abord parce qu'il n'est pas un choix évident. En vous attaquant au lieutenant du 11e district de la police de New York, vous optez pour un sujet pointu ce qui est toujours satisfaisant. Nous ne sommes pas en train de dire que Kojak a sombré dans l'oubli, mais parmi tous les membres des forces de l'ordre glorifiés par la télévision, il est peut-être celui qui a, depuis l'arrêt de la série, eu droit au plus petit nombre de rediffusions. Si Columbo est omniprésent, Kojak est discret.

Et si l'on s'en tient au fait qu'il fut un grand chauve, très proche dans ce qu'il fit pour les hommes capillairement défavorisés de Yul Brynner, reconnaissons qu'il est loin d'avoir été le seul. Il semble même depuis quelques années dépassé par d'autres boules de billard. Mais eurent-elles droit à des cartes à jouer philippines à leur effigie ? Non !




Vous n'allez pas tarder en vous plongeant dans l'univers de Kojak à découvrir qu'il est infiniment plus riche, diversifié et mystérieux que ce que vous pouviez imaginer. Bien sûr vous allez y croiser des novélisations et des bandes-dessinées, des posters et des couvertures de magazines, mais également un grand nombre de poupées, ce qui est moins attendu, de modèles réduits, de disques et de jeux de plateaux.

Et c'est une très bonne base pour toute collection qui se respecte.






La joie risque de vous envahir lorsque vos recherches vont vous permettre de déceler dans la galaxie du Kojak l'objet rare ou franchement surprenant que guette tout collectionneur. A ce titre, la sucette Kojak est incontournable mais n'est rien comparée à la sirène Kojak, qui convient aussi bien au vélo qu'au tricycle.




Mais pour achever ce survol de ce qui pourrait être le début d'une addiction, nous devons vous présenter ce qui constituera à coup sûr votre premier Graal : la montre Kojak que commercialisera la firme Omega à partir de 1974.

Portée par Telly Savalas dans la série et fort suave dans sa finition or, elle est historiquement l'un des premiers modèles à affichage digital et comportait, lors de sa sortie, plus de composants qu'un poste de télévision standard. Elle ne se fait plus, s'échangeait dernièrement à partir de 5000 euros. Cela va encore vous coûter un PEL mais l'amour de Kojak a-t-il un prix ?


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Telly avait un handicap physique mineur: l'index gauche déformé. Dans l'épisode Conspiracy of Fear de la série Kojak, un gros plan de Telly tenant son menton dans sa main montre clairement le doigt plié de façon permanente.Les poupées à son effigie respectent-eles ce détail ?

soyons-suave a dit…

Connaissant leur valeur encore sous blister, personne n'a osé les ouvrir pour vérifier...