samedi 22 septembre 2012

Soyons-Suave vous fait gagner 90mn.






















Dans son immense suavitude, Soyons-Suave Weekend vous propose de gagner 90mn (c'est une moyenne) en vous présentant en 5 photos, un film un peu éloigné de nos préoccupations quotidiennes. Comme nous vous en présentons les grandes lignes et même la fin, vous pourrez vous abstenir de le voir mais pourrez cependant en parler. Ne dîtes rien, cela nous fait plaisir.

Cette semaine nous avons regardé pour vous "Solomon Kane", réalisé par Michael Bassett et sorti en 2009. Mais de quoi est-il question ? Voyons cela en 5 instants choisis.














Solomon Kane est un mercenaire sanguinaire, qui a jadis tué son frère et qui réalise un jour, après avoir décimé la moitié de la Turquie, qu'il prend un mauvais chemin. Le diable veut son âme, Solomon n'est pas prêteur, il décide de consacrer sa vie à Dieu. 












Désormais converti et accompagné de ses nouveaux amis, une sympathique famille de pèlerins en route vers le Mayflower, il ère dans une Angleterre bucolique où sévit la peste et le meurtre lorsque surgit une créature diabolique, âme damnée de Malachi, puissant sorcier, qui tue tout le monde. Seule en échappe la fille des pèlerins, que Solomon se fait un point d'honneur de retrouver.















De villages brûlés en églises détruites, Solomon comprend qu'il va devoir tuer à nouveau quand il espérait jusqu'à la fin de ses jours lire la bible et gober des hosties. D'autant que la créature démoniaque le suit partout, transformant tout ce qu'il touche en zombies. 














Parvenu à bout de force jusqu'au repère de Malachi, qui se trouve être le château où il a grandi et où la jeune fille qu'il recherche est retenue prisonnière, Solomon comprend que tout cela est un piège. Son père, toujours vivant, est retenu prisonnier, Malachi veut tuer Solomon et son frère qu'il croyait mort n'est autre que la créature diabolique.













Convoquant le diable, Malachi compte bien expédier Solomon en Enfers mais Solomon étant le héros du film et d'une suite potentielle si le premier fait d'honorables résultats, il se débarrasse du démon, sauve son âme et la jeune fille. Il tue au passage son père mais à sa propre demande. Il tue aussi son frère et Malachi mais ils étaient méchants. 

Voilà voilà. Si nous avons bien tout compris, non au scénario qui possède d'insondables zones d'ombres mais à l'histoire de la distribution du film, celui-ci, produit par l'Angleterre et la République Tchèque (toujours un mauvais signe, souvenons-nous de Ghost Rider 2...) attend toujours une sortie aux USA. Trois ans après sa première, ce n'est pas ce qu'on peut appeler un bon signe non plus, surtout pour James Purefoy qui devait en attendre beaucoup. 
















Sympathique acteur né dans le Somerset, dont est, quel heureux hasard, originaire Solomon Kane, James Purefoy, remarqué dans la série "Rome" dont nous reparlerons demain, fait son possible dans ce film pour lequel il suivit indubitablement une formation "Hugh Jackman". Cheveux longs, muscles saillants, air impénétrable, ses scènes sans chemises sont appréciables mais gâchées par des tatouages, sans doute réalisés au glaive et qui sont un peu douloureux à l'oeil.  














Personne, et nous le saluons, n'imposa par contre de scènes sans chemise à Pete Postlethwaite et Max Von Sydow, qui meurent respectivement au début et à la fin du film, et dont les noms sont vraiment impossibles à écrire sans l'aide de Wikipedia. 















Remercions tout de même "Solomon Kane" pour avoir attiré notre attention sur Philip Winchester, qui a le mérite, non seulement de posséder un patronyme facile à manier mais surtout de très jolis maxillaires. 

Philip, nous ne connaissons pas vraiment votre carrière mais allons rattraper notre retard, puisque vous semblez un excellent candidat pour nos films du samedi. Evidemment, le fait que vous changiez souvent de couleur et de longueur de cheveux rend votre identification parfois difficile.




































Mais nous pensons pouvoir trouver un moyen facile afin de vous reconnaître sans erreur. Votre lobe gauche par exemple, qui nous paraît remarquable. 

8 commentaires:

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Je ne sais pas pourquoi, j'ai pensé à Jane Russel... le lobe gauche sans doute...

soyons-suave a dit…

C'est énorme, non ?

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Enorme, comme vous y allez... généreux, plutôt.

Anonyme a dit…

je ne sais même pas comment vous pouvez prendre 1,5 heure de votre temps de vie pour aller voir des merdes pareilles

soyons-suave a dit…

Le sens du devoir.

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Autrement dit l'altruisme et le dévouement! Il ne manque plus que l'uniforme virginal pour que vous soyez notre infirmière...

soyons-suave a dit…

:) et puis nous aimons les nouilleries.

Anonyme a dit…

je comprends : rien ne fatigue plus que la débauche quasi ininterrompue. Et rien de tel qu'un bon navet pour se reposer l'esprit et le corps