samedi 16 mars 2013

C'est samedi : soyons musical !


















Voilà déjà bien longtemps que nous nous répétons que la langue de Goethe n'a pas la place qu'elle mérite sur nos pages. Enfin, le jour est arrivé et c'est un peu celui d'un débarquement : Horst Jankowski fait son entrée sur Soyons-Suave" ce qui n'est que justice. 

Né en 1936 à Berlin, rien ne prédestinait le petit Horst à devenir un des rois de la musique d'ascenseur. Formation classique au conservatoire, piano, études poussées et amour du jazz, il fit cependant une petite concession à la pop en acceptant de devenir le chef d'orchestre de Caterina Valente, celle dont nous avons toujours peur d'écrire le nom étant donnée la propension de sa maison de disque à nous inonder d'email dans lesquels la vie de nos parents est souvent menacée lorsque nous publions une de ses chansons.






















En 1965, Horst Jankowski va cependant écrire ce qui va devenir un tube international, sous le titre anglais de "A walk in the Black Forest", étant donné l'impossibilité de mémoriser "Eine Schwarzwaldfahrt" sans avoir fait d'études supérieurs.



"A walk in the Black Forest" va demeurer la marque de fabrique de Horst jusqu'à sa mort en 1998 mais heureusement pour nous, et pour l'Allemagne, il ne va pas s'arrêter là quand il aurait pourtant pu. 

De 1965 au début des années 80, Horst va produire une trentaine d'album, parfois seul au piano, parfois avec grand orchestre, et surtout avec des choeurs qui vont prouver, mais en doutait-on, qu'on sait aussi chanter en canon et manier les harmonies outre-Rhin. 


























Nous aussi Horst, wir lieben Bacharach !

En 1970, Jankowski et ses chanteurs livraient l'un de leurs plus beaux albums, "Night people" dont deux versions furent enregistrées : une en anglais pour le marché international et une en allemand pour... l'Allemagne, la Bavière, l'Autriche et quelques villages isolés en Amérique du Sud. On y retrouvait des tubes du moment et des compositions originales. Tout est bien, y compris la version de "Light my fire" qu'il manquait à Béatrice Ardisson pour "Paris Dernière. 



C'est beau, c'est groovy, c'est allemand et c'est ce que nous vous proposons de découvrir en buvant un Riesling, selon les pistes de lecture figurant sur le dos de pochette ci-dessous qui évidemment s'agrandit :























Nous ne nous lassons pas de "Toutes la pluie tombe sur moi / Regen fällt haut auf die Welt" ni de "Kleine grüne Apfel". Et pour télécharger tout cela au format zip, vous savez comment faire.


1 commentaire:

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Ou pour rendre hommage à son tube, je vous suggère la dégustation d'un Spätburgunder du Kaiserstuhl... ou même plusieurs pour supporter toute cette avalanche de sucre musical!