lundi 11 mars 2013

La fin du Quizz de Dsata.
















"Oh ! what a lovely war". Sans doute pas le film qui vient immédiatement en tête lorsque l'on pense comédie musicale britannique mais d'ailleurs, Gilbert et Sullivan mis à part, un seul titre nous vient-il seulement en tête lorsque nous pensons comédie musicale britannique ? 

Réalisé en 1969 par Richard Attenborough d'après la pièce du même nom, "Oh ! what a lovely war" est un de ces films pour lesquels il est beaucoup plus facile de retenir qui n'est pas dedans plutôt que son générique, qui mêle, entre autre, Dirk Bogarde, Laurence Olivier, Vanessa Redgrave, John Gilgud, Ian Holm, Juliet Mills, Susannah York et bien sûr Maggie Smith, dont l'aigrette n'impressionna guère Valentine De Luxe. Hourra pour Valentine, rapide, aiguisée, ensorcelante... et que vous détesterez pour son Quizz de ce soir. 
























Si nous pouvons nous émerveiller de la variété des affiches qui accompagnèrent la sortie de "Oh ! what a lovely war", notre enthousiasme s'envole en découvrant, non pas le film que nous avons toujours trouvé un peu ennuyeux, mais que le point de départ de la pièce, qui fut d'ailleurs à l'origine des origines un feuilleton radiophonique, est une chanson que rendit populaire Ella Shields, première drag king du théâtre londonien. 

Née aux Etats-Unis mais trouvant en Angleterre un pays d'adoption, Ella Fields devint une star en se produisant habillée en homme, ce qu'elle fera de 1910 à 1952, année où, à 72 ans, elle succombera sur scène dans la grande tradition inaugurée par Jean-Baptiste P. A la fin des années 40, elle partagea même la scène avec une petite jeunette nommée Julie Andrews, qui d'une certaine façon, sut s'en souvenir. 























Mais revenons à notre invitée mystère, alias Maggie Smith, qui est sans doute, à l'heure actuelle et grâce à Harry Potter et Downton Abbey, la presque octogénaire préférée des moins de 30 ans. Les suaves visiteurs plus matures que vous êtes peut-être savent que Maggie Smith existait avant tout cela, qu'elle était déjà formidable et que finalement, elle a toujours été formidable. 

Souvenons-nous tout de même, comme nous le répétons régulièrement, que c'est autant aux rôles qu'aux cheveux qu'on reconnait l'actrice aventurière et la comédienne éclectique. Avant même d'avoir l'âge de ses admirateurs d'aujourd'hui, Maggie Smith avait prouvé qu'elle pouvait être toute les femmes... et tous les brushings. Illustrations : 


























Carré flou, permanente, coupe artichaut ou mèches lissées, et toujours du volume : à un tel niveau de perfection, c'est un don du ciel, et nous sommes certains que cela ne s'apprend pas au Royal National Theater. 

Passant le plus clair de son temps désormais chapeautée, on pourrait s'inquiéter de la subsistance, ou non, d'une masse capillaire qui peut  disparaître avec les années. Le temps est cruel, même pour les bulbes. 























Rassurons-nous, Maggie Smith va bien. Très bien même. Opulente, flamboyante et légèrement méchée  Une femme suave, assurément. 


6 commentaires:

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Et délicieuse sur scène même si je n'avais pas compris les 2/3 de l'humour britannique... oui, je sais mais vous rassure: mes souvenirs de suaves divas des planches s'arrêtent là (je ne vais pas mentionné La Maillan...)

soyons-suave a dit…

Vous pouvez Jérôme, auquel cas nous disons bataille avec Alice Sapritch.

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Je m'incline ;-)

Anonyme a dit…

dans quoi l'avez vous vue Jérôme moins anonyme)? ...j'ai eu le bonheur de l’applaudir dans LADY IN THE VAN voici... (pfff! au moins ça) ...et notre indispensable Maggie a même eu la bonté de trouver le temps de dédicacer mon affiche de "les belles années de Miss Brodies", n'est pas adorable?

Anonyme a dit…

et le // entre Ella Shield et Julie Andrew ne s’arrête pas là, puisque Julie interprète une version assez amusante de "Ah what a lovely war" dans STAR!

Jérôme (moins anonyme) a dit…

@ Valentine Deluxe: Lettice & Lovage, il y a également un (petit) bail... La dédicace, c'était à la sortie du film?