dimanche 19 mai 2013

C'est dimanche : soyons musical !













Cela va au-delà de la musique, du swing, du jazz et du piano : nous avons toujours eu un faible pour Count Basie qui nous a toujours semblé être la personne la plus aimable du monde. Un sourire, un oeil qui frise, une bonhomie. Et une moustache. En fait nous aurions aimé que Count Basie soit notre ami. 

La chose ne s'étant pas présentée, nous avons compensé cette absence de Count par ses albums qui nous accompagnent depuis fort longtemps mais moins longtemps tout de même que sa carrière qui dura de 1927 à 1983, ce qui est tout bonnement invraisemblable quand on y pense. 



















De ses années à Kansas City où il va trouver son style en passant par Chicago et bien sûr New-York, Count Basie va parvenir à diriger pendant plus de 50 ans un orchestre de danse quand pour des raisons diverses (retraite, avion qui s'écrase, quatre garçons dans le vent) la plupart de ses confrères blancs ou noirs d'ailleurs swinguèrent au plus pendant 20 ans. 

Traversant les époques, Count Basie et son orchestre survécurent à la fin de la mode des big bands et surent se métamorphoser en accompagnateurs de luxe, jouant derrière ou avec à peu près tout le monde dans les années 50 et 60. Sinatra ? Ella ? Tony ? Sarah ? Oui, avec tout le monde.




















Conte du swing quand Ellington était le duc du jazz, Basie va également imposer des arrangements explosifs de standards qui vont se hisser en tête des hit-parade. Et quand en 1963 il est l'invité du "Judy Garland show", on ne dit qu'on a rarement vu Judy aussi possédée par le groove et radieuse. 



En 1963, après un passage mythique au Sand's de Las Vegas avec Frank Sinatra, Basie va s'attaquer au répertoire de Broadway, façon comme une autre de tenir à l'écoute son public et surtout d'en toucher un nouveau. La même année il va d'ailleurs consacrer un album à Hollywood, les deux étant aimablement proposés de concert en cd.

C'est évidemment swing, c'est totalement Broadway, c'est même un peu Brazil comme lorsqu'il s'attaque à l'un des tubes de "Bye Bye Birdy" : "A lot of livin' to do" qui donne soudainement envie d'une caïpirinha.



Alors que nous nous relevons un peu difficilement de l'avalanche de synthétiseurs et d'instruments folkloriques en provenance de Malmö, retrouvons la suavitude des sections rythmiques et des trombones et saxophones en folie, grâce à Count Basie, selon les pistes de lecture indiquées sur le dos de la pochette que vous trouverez ci-dessous. 























Et pour télécharger tout cela dans une superbe version remastérisée au format zip, vous savez comment faire.


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