lundi 24 juin 2013

La fin du Quizz de Jérôme.



















Quizz étrange mais étrange semaine de toutes les façons avec des jours qui n'étaient pas à leur place et un vendredi tout bonnement disparu. Le principal est cependant que le Quizz ait été démasqué et célébrons Céline de la Saga qui sut reconnaître Elsa Lanchester dans l'ombre et en peignoir framboise. 

Céline, vous voyez donc votre nom en noir sur gris sur Soyons-Suave mais vous permettrez que l'on salue ici mademoiselle Valentine de Luxe qui fit également tomber le Quizz mais en catimini, ne souhaitant apparaître comme trop invasive. Valentine, cette attention vous honore, Céline, cette victoire vous auréole. 


































N'est-il pas amusant de réaliser que "Bell, book and candle - L'adorable voisine" sortit la même année que "Vertigo", l'occasion de voir donc par deux fois, en moins de 365 jours, James Stewart opposé à Kim Novak et dans des registres totalement différents ? 

James Stewart n'eut de toutes les façons pas le choix : vous n'ignorez pas que Kim remplaça Vera Miles, enceinte dans "Sueurs froides", à la condition expresse, exigée par Harry Cohn de la Columbia que James Stewart soit de "Bell book and candle". Pour la dernière fois de sa carrière, James endossa donc le premier rôle d'une comédie romantique, parfaitement oubliée aujourd'hui mais qui eut alors un succès certain. 













"L'adorable voisine" est l'adaptation d'une pièce qui fit les beaux jours de Broadway en 1950 avec Rex Harrison et son épouse Lily Palmer. Il y est question de sorcellerie et d'amour véritable, de statues africaines et de chat. C'est en fait un "Ma sorcière bien aimée" avant l'heure et avec non pas une mais deux Agnès Moorehead. 

Car ce qui fait, aussi, le charme de "Bell, book and candle" est la présence de Elsa Lanchester et Hermione Gingold, la première sortie de "Témoin à charge" et la seconde de "Gigi", deux sorcières parfaites et parfaitement folles. 














La France fut sans doute et enfin le seul pays à remarquer la présence au générique de Philippe Clay, un nom que nous ne pensions pas un jour écrire sur nos pages, Philippe Clay dans notre esprit à jamais Valentin le Désossé, le Ray Bolger français, la grande asperge. 

Alors puisque nous avons déjà maintes fois évoqué Elsa Lanchester et que nous gardons Hermione Gingold pour un autre jour, quittons ce Quizz avec Philippe dont nous ignorions qu'il pouvait entrer dans une si  minuscule voiture et chanter du Nougaro qui était aussi petit et trapu que Philippe était longiligne et famélique. 



Une double révélation en somme. 

1 commentaire:

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Moi, j'avais bien aimé ce film...