dimanche 21 juillet 2013

La promenade du dimanche.

Puisqu'il n'est pas conseillé de rester une journée entière entre quatre murs et que l'air frais est en tout point salutaire, "Soyons-Suave weekend" vous suggère d'aller vous aventurer dans de nouvelles contrées, découvrir d'autres suaves horizons. 





















Il y a quelques siècles, Jeremy Mayer aurait sans doute été brûlé vif sur la place publique pour activités sataniques et il est vrai que son travail est pour le moins déconcertant : toute l'année, il éviscère d'antiques machines à écrire pour donner vie à d'étranges créatures. Cela peut sembler démoniaque mais c'est en fait très green. 

Jeremy s'est donné un principe : n'utiliser pour ses oeuvres que des pièces provenant des machines qu'il dépèce méthodiquement. Il ne soude pas plus qu'il ne colle. Il assemble patiemment et cela fait parfois un peu peur. 


























Comme vous pourrez le vérifier sur la vidéo qui clôt ce post, Jeremy Mayer possède un humour assez personnel, comme lorsqu'il présente son atelier et surtout ses réserves comme l'équivalent du couloir de la mort. 

C'est bien la première fois que nous ressentons un peu de compassion pour de vieilles Underwood.
















Le travail de Jeremy Mayer est absolument fascinant, totalement développement durable et Jeremy est suffisamment suave pour même s'occuper de certaines de nos vieilles amies. 



Et cela n'a aucun rapport mais nous aimons beaucoup ses cheveux. Bonne promenade. 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

L'oiseau est absolument magnifique, mais j'aime beaucoup la tête humaine aussi. Cela-dit, ces vielles machines à écrire sont en elles-même des œuvres d'art, alors... Ce serait un peu comme démantibuler des Cadillac pour en faire d'imposantes sculptures mécaniques: l'étrangeté visuelle de l’œuvre ne peut rivaliser avec toute la richesse culturelle et originelle intrinsèque de ces outils de consommation de masse, symboles d'une époque révolue.

Pruneauxyz.