dimanche 25 août 2013

L'idée collection du weekend.

Parce qu'on ne peut pas éternellement décoller des timbres ou empiler des boites de camembert, "Soyons-Suave weekend" vous suggère de temps à autre de suaves idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et épater vos amis tout en restant suave. 





















Alors que l'été touche à sa fin, certains sont sans doute tristes à l'idée, non que "Soyons-Suave été" s'arrête, mais plus spécifiquement que nos rubriques estivales soient bientôt remplacées par le retour des strings, brushings, instant Grrr, fourrure, maillot. Tout ne peut donc pas cohabiter ? Eh bien non, sinon il n'y aurait plus de saison. 

Bien qu'elles soient incontestablement les stars de ces deux derniers mois, à en juger par l'important courrier reçu à ce propos, les majorettes, elles-aussi, vont bientôt quitter nos pages... quitter nos pages, certes, mais pas forcément les murs de votre logis. L'idée collection du jour est aussi simple que renversante : aujourd'hui, on se lance dans l'art majorette ! 























Par la force des choses, se lancer dans l'art majorette a un avantage : c'est totalement circonscrit dans le temps. Féminin de tambour-major, la tambour-majorette, qui avec les années va perdre sa percussion, est apparue au tournant du XXe siècle, lorsqu'on l'autorisa à mener les fanfares. Celles-ci devenant de plus en plus féminines, les majorettes abandonnèrent vite les instruments pour se consacrer à ce que les différencie de leurs homologues américaines les pom-pom girls : la marche. 

Il n'existe donc pas de tableau de majorettes d'avant 1900, ce que vous devez garder en tête pour le jour où on vous proposera un "authentique" défilé par Rembrandt ou une esquisse "Femme avec bâton" de Velasquez. La majorette est avant tout une femme moderne, il en va ainsi de ses représentations. 



























Comme vous pouvez vous en rendre compte par ces quelques suggestions, la majorette se prête à tous les styles et c'est ce qui fait sa force. Solitaire, elle est aguichante mais peut être aussi mélancolique, en groupe, elle n'est que mouvements. 

Et si beaucoup de majorettes sont l'oeuvre d'anonymes, il existe tout de même quelques spécialistes du genre, à l'image de Reginald Marsh, peintre américain né à Paris en 1898 et décédé dans le Vermont en 1954 et dont les majorettes atteignent régulièrement 40 000 euros, ce qui fait énormément de bâtons. 
























Si on peut également compter Walt Kuhn parmi les amoureux de la jupette et du casque à plume, terminons par peut-être la plus célèbre majorette de l'art contemporain : 

































On ne la reconnait pas vraiment, disons qu'on la devine mais elle est signée Miro.

Alors ? Suave ou pas suave l'art majorette ?  

5 commentaires:

Nina 78 a dit…

En attendant le Festival de Cannes. Oui,je sais! Mais je ne peux me retenir plus longtemps!

soyons-suave a dit…

Surtout que celle-ci, nous ne l'avions pas vue venir :)
Vous allez trouver beaucoup d'ami(e)s du calembour ici-même Nina, et peut-être encore plus sur la page Facebook de Soyons-Suave qui ressemble parfois à une succursale de l'Almanach Vermot.

Nina 78 a dit…

Le ferais plus.

Nina 78 a dit…

Quoique!

soyons-suave a dit…

:)