mercredi 23 octobre 2013

La fin du Quizz de Claire.



















Suaves visiteurs, bouleversons nos habitudes et avouons immédiatement ce que nous ne comptions vous annoncer qu'en fin de journée : nous allons lâchement vous abandonner pendant une semaine et ce, à partir de ce soir. 

Comme nous serons encore absents lundi prochain, il ne nous semblait pas suave de vous laisser dans un suspense insoutenable, aussi voilà : le chignon tourbillonnant appartenait bien à Bette Davis et lançons qu'il s'agit d'une victoire collective. Nina a lancé des initiales, Céline de la Saga Bette Davis et Mo', enfin, a donné le tiercé dans l'ordre. Assisterions-nous à la création d'une coalition anti-Quizz ? 












La chose était bien extraite (nous parlons de la capture d'écran mais il en va de même pour la perruque) de l'extraordinaire "Where love has gone" de Edward Dmytryk, qui, en 1964, ne cherchait même pas à cacher qu'il n'était qu'une adaptation, à peine déguisée, de l'affaire Johnny Stompanato. 

Cheryl Crane, fille de Lana Turner, venait d'assassiner l'amant mafieux de sa maman. Dans "Where love has gone", la fille de Susan Hayward trucide l'amant peu recommandable de sa mère indigne, une traînée, comme elle l'avoue elle même. 














Il serait amusant de connaître le nombre de spectateurs qui, en 1964, crurent assister à la nouvelle production de Ross Hunter, tant "Where love has gone" en possède tous les signes caractéristiques : budget pharaonique, costumes de Edith Head, cast principalement féminin et ayant globalement dépassé la quarantaine, suffisamment de laque dans les cheveux de tout le monde pour ajouter une fissure à la couche d'ozone et l'atout vintage inévitable. Ici, nous parlons de Bette Davis. 

Ajoutons que le scénario, adapté du roman du même nom, se moque d'être vraisemblable et n'hésite pas à y aller franchement : Susan est une artiste moderne et délurée donc elle ne peint pas mais soude, Mike Connors n'est pas heureux car son épouse est nymphomane donc il devient alcoolique et surtout, Bette Davis est la mère de Susan Hayward alors que dans la vie seules neufs années les séparent donc elle arbore un chignon argenté. 























Nous reviendrons prochainement sur ce film tant il est miraculeux et tant l'inimitié entre les deux stars féminines fit les gros titres mais savourons le fait que, si, dans "Where love has gone", Bette Davis pouvait se targuer d'avoir eu son portrait, Susan prit sa revanche trois ans plus tard dans "La vallée des poupées". Et nous pouvons supposer en voyant le résultat qui, des deux, jugea judicieux d'acheter le-dit tableau à la fin du tournage. 

Ajoutons pour finir que Susan prit un avantage conséquent sur sa rivale le temps d'un tournage grâce à un accessoire pourtant généralement réservé à Joan Crawford. 


































Ne jamais mésestimer le potentiel suave de la hache; jamais ! 

12 commentaires:

Nina a dit…

De l'autorité, So Su ! Nous nous dissipons ! Mais c'est que le bac est encore loin.

Anonyme a dit…

en effet, le cinéphile le plus exigeant y trouve son compte, de même que le gérontophile, pour ne rien dire du nécrophile

soyons-suave a dit…

Les gérontophiles amateurs de prothèses capillaires : Bette Davis n'avait que 56 ans en 1964, ce n'était pas non plus une grabataire.

Nina a dit…

vivement un quizz avec Shirley Temple !( paix à son âme.)

Anonyme a dit…

quand je vois toutes ces actrices à brushing et look de ménagère, je me dis que l'hétérosexualité masculine est décidément quelque chose de bien mystérieux

Anonyme a dit…

excusez mon arriération mentale : je n'avais pas compris que ces actrices valent surtout comme modèles de drag queens

Anonyme a dit…

...? L'hétéro quoi ?!
Pruneauxyz.

Anonyme a dit…

Petite anecdote à propos de ce film: Lorsque les amis de Susan surent qu'elle allait affronter Bette on la mit si bien en garde contre Margot Channing que le jour de leur première rencontre; Susan se conduisit comme un véritable petit pot de miel envers Bette, la couvrant d'éloges...Mais avait quand même un fer à repasser dans son sac à main au cas où...celine la saga

Anonyme a dit…

Et cela étant dit, vous avez les amitiés de Shirley Temple qui sans être d'une forme olympique n'en est pas moins toujours des nôtres. c'est pas beau de répéter de vilaines choses, j'ai failli en défaillir
Celine la Saga

Nina a dit…

j'ai écrit à la légère. Merci Céline, d'avoir réctifié.

Anonyme a dit…

c'est la même équipe que pour les films de Hitchcock et "carpetbaggers" !! et l'action se déroule à San Francisco ?

soyons-suave a dit…

Alors voilà, on s'absente quelques jours et la suavitude part à vau-l'eau...