lundi 16 février 2015

La fin du Quizz de Vincent et Ivan


















Remercions-nous assez les gagnants du Quizz pour, parfois, leur infinie politesse ? Sans doute pas. Voilà pourquoi nous tenons ce soir à, non seulement féliciter chaudement J. Etienne pour sa victoire mais également à le remercier d'avoir donné toutes les informations nécessaires à une parfaite compréhension de sa victoire. 

Bob Fosse. "Give a girl a break". Voilà. Cela ne mange pas de pain mais c'était très élégant de le dire. Bravo ! 























Sorti en 1953 et réalisé par Stanley Donen (et, au passage, édité depuis très peu par Warner...), "Give a girl a break" pourrait être considéré comme un film très mineur de la MGM alors que nous savons très bien, vous et nous, qu'une telle chose n'existe pas. 

Alors certes, le budget n'est pas pharaonique, ce n'est pas produit par Arthur Freed et le scénario a, au moins, dû nécessiter trois jours de travail mais enfin cela reste charmant et surtout parfait, dans le genre qui ne fait pas mal à la tête et donne régulièrement des fourmis dans les pieds. 



Sachant que "Give a girl a break" est une série B, comparée à "Singin' in the rain", résolument série A, on ne peut que fondre devant la somme de talents réunis et l'investissement des acteurs/chanteurs, tout en se souvenant qu'ils ne faisaient que jouer littéralement leur carrière au sein de la Metro.

Premier film de Fosse, troisième ou quatrième de Debbie Reynolds qui avait tout à prouver, quatrième de Donen seul (c'est à dire sans Gene Kelly) et assurant également les chorégraphies, "Give a girl a break" était surtout LE film supposé mettre en orbite Marge et Gower Champion que le studio voyait comme les nouveaux Astaire et Rogers.


































Bon. En fait non. Marge et Gower ne devinrent jamais les nouveaux Astaire et Rogers et se tourneront vers la télévision où ils eurent leur propre show et retourneront même à Broadway d'où Gower était parti. Rappelons qu'il est LE chorégraphe de "Hello Dolly" et de "42nd Street" et nous en avons fini avec les capitales un rien dramatiques.

Et Bob Fosse nous direz-vous ? Eh bien n'oublions pas que le futur géant de Broadway n'eut pas toujours une cigarette au bec et une barbe mais fut, un jour, un des espoirs de la MGM où il tourna quelques films avant de partir mettre en scène ses propres spectacles.























Ayons d'ailleurs, pour finir, une pensée émue pour tous ces jeunes gens plein de fougue et d'espoir mais qui ne connurent pas le succès par une reconversion avisée et auréolée de gloire. Bobby Van ? Carleton Carpenter ?

Ils furent aussi, à des degrés divers, les fiancés de Debbie Reynolds à l'écran, dans ses très jeunes années et sombrèrent corps et âmes lorsqu'on jugea que la magie n'était pas au rendez-vous.



















Il faut parfois un peu chercher Debbie et ses prétendants dans certains des films de cette époque alors qu'on ne peut louper Bob Fosse lors de ses apparitions Metro.

Dans "Kiss me Kate" il est éblouissant. Et en plus il y a Ann Miller. Alors dansons !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Gene Kelly a LE truc qui fait la différence: le talent ni le travail n'y peuvent rien changer. C'est encore plus évident quand on assiste à une réalisation artistique d'un tel niveau d'excellence.
Pruneauxyz.

The Divine Feud a dit…

Bobby Van ! Il faut absolument voir "Small Town Girl" où il est absolument... bondissant ! Et le film est tout à fait délicieux.

soyons-suave a dit…

Nous adorons ce film Divine, qui nous présenta pour la 1e fois Ann Miller et Busby Berkeley