samedi 26 décembre 2015

C'est le weekend : soyons musical !






















Puisqu'il est évident que nous sommes au printemps et non le 26 décembre comme certains calendriers voudraient désespérément nous le laisser croire, les mp3 du weekend ont décidé de se laisser, eux-aussi, emporter par cette douceur ambiante en célébrant ce genre, suave s'il en est, qui fit le bonheur des fabricants de protections solaires mais pas celui, si on en croit la rumeur, de l'industrie du déodorant : la sunshine pop. 

Quelques bribes d'informations pour qui se sentirait dores et déjà dépassé : la sunshine pop est un terme qui désigne, a posteriori, la variété, américaine mais pas que, née du croisement improbable entre Burt Bacharach et les Mamas and the Papas. En quelques mots : c'est terriblement mélodique, souvent chanté à plusieurs, d'une légèreté affolante, porté par des paroles qui mettent en avant les mots suivants :"sunshine" évidemment et ses dérivés "sun", "happy" ou "California", mais également "sunday", "love" et "lovely day", souvent attachés, d'ailleurs. Exemple, pour vous prouver que non, nous ne racontons pas toujours n'importe quoi : 


Courant, à la truelle, de 1966 à 1972, la Sunshine pop permit de mettre en lumière de sympathiques formations, de 3, 4, 5 ou 6 personnes, selon le principe bien connu du "plus on est de fous, plus on rit" (au soleil) et qu'on n'est jamais assez à agiter un tambourin sur la plage.

Attention cependant, la Sunshine pop attira également dans ses rayons des interprètes d'une certaine stature qui avaient, eux-aussi, envie de courir dans les prés en robe Laura Ashley indépendamment de leur sexe... entendez de leur genre, bien entendu. On y croisa donc Lesley Gore en recherche de rebond post "It's my party", Claudine Longet très Brazil ou les Lennon Sisters. Mais guettez aussi le jeune Peter Allen avant qu'il n'aille à Rio et n'épouse Liza Minnelli, c'est délicieux.



























Petite anecdote : notre rencontre avec la Sunshine pop, née bien avant nous, précisons-le, s'est déroulée de la façon la plus inattendue qui soit ce qui n'en ajoute que plus de saveur à cette histoire. A une époque où nous achetions des disques comme on gobe des M&M's un jour de dépression ou de manque de cacahuètes, nous étions repartis de chez notre disquaire préféré avec sous le bras (c'était un 33 tours), ce que nous pensions être l'album à la pochette la plus monstrueuse du monde.

Prêts à rire à gorge déployée, une fois le diamant posé sur le sillon, plus de rire mais une envie de faire des colliers en perles de bois et pâquerettes et de marcher pieds nus dans le frais cresson bleu. La chose se nommait Eternity's Children et c'est depuis un de nos disques "île déserte".






















Voici donc 14 merveilles bercées de rayons U.V., que vous apprécierez en buvant ce que vous voulez et qui se prêtent parfaitement à un de nos jeux adorés : le drinking game, consistant à vider son verre, dans le cas présent, dès que entendrez une harmonie un peu surprenante, un instrument mystère ou le mot "sunshine" si vous avez le foie solide.

1. Dave Grusin - California
2. The Hobbits - Sunny Day Girl
3. Claudine Longet - Who needs you
4. Chris and Peter Allen - Just Friends
5. Eternity's Children - Rumors
6. The Lennon Sisters - Green Tamborine
7. Heidi Brühl - The Drifter
8. Lesley Gore - 98.6
9. The Sandpipers - Misty Roses
10. Don Costa - Punky's dilemna
11. The Collage - Rainy blue memory day
12. Twinn Connexion - Oh what a lovely day
13. Nick de Caro - I'm gonna make you love me
14. Peppermint Rainbow - Will you be staying after monday

Et pour télécharger toute cette vitamine D au format zip, vous savez comment faire.


1 commentaire:

★Bruno Lucas☆ a dit…

Merci merci merci.
J'écoute ces morceaux près de la piscine,
un cocktail coco ananas m'attend près du transat.