lundi 7 décembre 2015

La fin du Quizz de Vincent.























Boudiou, comme nous pourrions le dire si nous étions suaves à la campagne, il en aura fallu des indices et de la ténacité pour démasquer Paula Prentiss dans le classique (nous insistons lourdement) "Les Femmes de Stepford", qui en 1975, prouvait que l'avenir de l'homme, déjà, résidait bel et bien dans les objets connectés. 

Comme ce n'est pas notre genre de "spoiler" à tout va, taisons-nous, au cas où cette merveille vous soit encore inconnue et contentons-nous de saluer le brio, la sagacité et l'esprit taquin de 20100, qui contrairement à ce que l'on pourrait croire, n'a aucun lien avec l'auteur du Quizz. 20100, recevez toute notre considération distinguée, nos félicitations et ajoutons un hareng, parce que cela fait toujours plaisir. 


































Adapté comme "Rosemary's baby" d'un roman d'Ira Levin, "The Stepford wives", soufrira toujours de la comparaison avec le film de Roman Polanski, que n'était pas, il est vrai, le réalisateur Bryan Forbes, connu jusqu'alors pour son adaptation de "La folle de Chaillot" avec Katharine Hepburn en 1969 et pour... "The Stepford wives" après 1975. 

Si on murmura à l'époque que le roman aurait été bien plus à sa place en étant adapté en épisode de "Twilight zone" ou "Night Galery", cela n'empêcha pas certains petits futés d'y voir, au contraire, une potentielle affaire juteuse. Jusqu'à son ultime et calamiteux remake en 2004, par quatre fois "Les femmes de Stepford", et leur famille, s'incarnèrent à l'écran. Illustrations : 




















L'image ci-dessus était, sans doute, ce qu'il y avait de plus effrayant dans "The Stepford children" que vous vous dispenserez donc de rechercher avidement. 

Si nous revenons en 1975, il était évident que Katherine Ross devait être la star des "Stepford wives", Katherine Ross, en orbite depuis "Le Lauréat" et "Butch Cassidy" et dont la carrière sera pratiquement finie trois ans plus tard. Nous reparlerons un jour de sa rivalité avec Jacqueline Bisset, qui rappelle vaguement la guerre qui eut un jour lieu entre Glenn Close et Meryl Streep, mais c'est un autre sujet. 



































Paula Prentiss, elle, était à la même date pratiquement une vétérane, signée par une MGM moribonde alors qu'elle avait 20 ans et qui lui fit subir le même parcours que Lana Turner ou Debbie Reynolds alors que l'époque n'était plus exactement la même. 

Voilà pourquoi on la retrouve jouant les utilités dans de charmantes comédies puis les premiers rôles dans des productions plus ambitieuses et enfin dans n'importe quoi ou presque, une fois le système des studios disparu. 
















































































Pour être très francs, nous pensions vraiment que Paula Prentiss avait arrêté sa carrière au tournant des années 80 mais Imdb nous a appris que pas du tout. Avec son époux Richard Benjamin, elle eut sa propre sitcom, tourna des téléfilms jusqu'en Australie et connut même un succès inespéré avec "Samedi 14" en 1981, sur l'affiche duquel elle ressemble tout de même étrangement à Donna Summer. 

Un peu sujette à la dépression et pas forcément passionnée par Hollywood, Paula Prentiss, aujourd'hui 77 ans et toujours mariée au même homme depuis 1961, fit du théâtre, apparaît de temps à autre dans un film pour faire plaisir et se moque semble-t-il de ce qu'on peut penser d'elle. 


































Une chose est sûre, elle a toujours du style. 

Paula Prentiss est une femme Soyons Suave. 



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