lundi 22 février 2016

La fin du Quizz de Bruno.


































Il est dommage que certains Quizz n'offrent, en plus de l'image, un peu de son. Il y a fort à parier que si tel avait été le cas, Suzy Delair aurait été démasquée en un temps record. En même temps, Nina mit exactement 15 minutes à faire tomber cette photo mystère, finalement, il est peut-être bon que parfois, seule l'image vous soit proposée.

Nina, votre sagacité n'ayant d'égale que votre rapidité, voyez votre nom en noir sur gris cette semaine sur Soyons-Suave et recevez de notre part un chaste baiser, puisque vous avez déjà notre admiration, nos félicitations et notre profond respect. La prochaine fois, ce sera un panier garni. 

















Nous n'allons pas nous étendre sur "Lady Paname", seul et unique film que réalisa Henri Jeanson en 1950, pour les raisons qui sont évoquées dans le formidable article ci-dessus et qui s'agrandit lorsqu'on prend soin d'y pratiquer un clic délicat. 

Jeanson, Jouvet, Delair, Raymond Souplex et Jane Marken : non, vraiment, qu'ajouter de plus, si ce n'est que la grande chanson du film n'est pas "Avec son tralala" mais "Du t'ça", que nous avons BEAUCOUP écouté jadis et sans doute ennuyé ENORMEMENT de monde de notre entourage en la repassant inlassablement. C'est désolant mais on n'apprécie pas Suzy Delair à sa juste valeur. "Du t'ça" n'a même pas droit à sa propre vidéo sur Youtube. Mais vous pouvez vous en régaler à 13m52. 


Avouez que c'est tout de même imparable, "du t'ça du haut de bas, on ne voit qu'ça, que ça en moi, on s'dit celle là, j'sais pas c'qu'elle a, mais elle en a". Pratiquement une définition de la suavitude en fin de compte.

Nous avons presque peur d'écrire à présent que Suzy Delair est toujours parmi nous et vogue joyeusement, espérons-le, vers ses 99 ans... Nous ne souhaiterions pas apprendre de tristes nouvelles dans les jours qui viennent. Certains ajouterons, peut-être, que voilà la preuve que la méchanceté conserve, tant miss Delair ne profita jamais d'une douce réputation. Difficile, acariâtre, sans filtre, il est vrai qu'elle dit toujours ce qui lui passait par la tête, y compris quand les troupes allemandes passaient, elles, devant ta tour Eiffel.


































Mais point de polémique, ainsi s'achève notre tétralogie quizzesque consacrée au cinéma hexagonal, parfois un peu franchouillard mais si délicieux qu'il serait criminel de ne pas s'y plonger de temps à autre.

Et comment ne pas remercier pour finir la Gaumont et nos suaves amis qui nous ont, il faut le dire, particulièrement gâtés à Noël dernier. L'épisode "cinéma de papa" est donc à présent terminé. Il reviendra, évidemment, il y a encore tant de films de Dany Saval à découvrir...


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