vendredi 17 juin 2016

La question suave du jour : aurions-nous dû nous offrir le Manoir Playboy ?















C'était, avouons-le, un de nos projets un peu fou : nous souhaitions, afin de nous faire quelque peu plaisir pour nos 7 ans ( ah vous ne saviez pas ? Oui oui, c'est aujourd'hui notre anniversaire !), nous offrir ni plus ni moins que le Manoir Playboy situé à Los Angeles, charmante propriété qui aurait été un pied à terre assez pratique en cas de séjour inopiné en Californie. 

A vrai dire nous y songions depuis ce jour de janvier où on nous avait averti que le manoir était enfin à vendre, pour une somme rondelette, certes, 200 millions de dollars, mais ce qui est assez peu finalement pour, non seulement une propriété de 22 hectares possédant 22 chambres, mais surtout un pan de l'histoire contemporaine. 
















Il est amusant et peut-être un peu rageant de songer que Hugh Heffner acheta la chose en 1971 pour environ 1 million de dollars, que nous ne pouvons malheureusement pas comparer au prix qu'il en coûta au propriétaire original pour la faire bâtir en 1927. Car oui, c'est une authentique vieille maison, selon les standards américains. 

Quoi qu'il en soit, ne rêvons plus, nous ne pouvons plus qu'évoquer cette envie au passé puisque la nouvelle est tombée en début de semaine : le manoir a été vendu, pour une somme grotesque, 100 millions, à l'héritier d'un immense groupe agro-alimentaire, responsable, entre autre de ceci : 














La nouvelle est, vous en conviendrez, aussi révoltante que la friandise ci-dessus est épouvantable, croyez-nous, ne goûtez pas, même par curiosité, même par défi. Aussi depuis lundi nous sommes un peu tristes, en songeant que nos grands projets de soirée grotte tombent à l'eau, si nous pouvons nous exprimer ainsi. 

Parce que finalement, ce ne sont pas les 2000m2 de la résidence qui en ont fait une célébrité mais bien la piscine et sa grotte, dont les pierres virent tant de choses qu'elles sont à jamais rouges. 
















Nous allions donc véritablement regretter de ne pas, sottement, avoir fait d'offre lorsqu'un entrefilet nous laissa un instant interdits... puis ravis en fin de compte de ne pas déménager pour la cité des Anges. 

Le contrat de vente du Manoir Playboy stipule en effet qu'un monsieur en robe de chambre chamarrée y demeurera jusqu'à son décès. Le nouveau propriétaire a donc fait l'achat de la maison et de Hugh Heffner. ET soudain ce n'est plus suave. 


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