dimanche 7 mai 2017

L'idée collection du weekend.

Parce qu'on ne peut pas éternellement empiler des boites de camembert et décoller des timbres, "Soyons-Suave Weekend" vous suggère de temps à autre de suaves idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et épater vos amis tout en restant suave.


































Une nouvelle fois, nous nous proposons de venir en aide à un de nos suaves visiteurs qui nous a écrit ceci : "Cher Soyons, j'aime les pneus, j'aime la France et donc j'aime Michelin. Je voudrais que ma vie ne soit que pneumatiques mais je ne sais comment m'y prendre. Dépannez-moi avant que je ne me dégonfle". Bigre, en voilà une requête ! 

Le problème d'une attraction pour la firme de Clermont-Ferrand est qu'elle vous met face à une entreprise créée en 1889, présente dans le monde entier, aux multiples filiales et qui a dès ses premiers jours compris le pouvoir de la publicité. Se lancer dans une collection en relation avec Michelin correspond donc littéralement à s'attaquer au tonneau des Danaïdes, moins les trous puisque les pneus Michelin sont increvables. Et ce n'est donc plus vraiment le tonneau des Danaïdes mais vous comprenez l'idée. 










































Si nous partons du principe qu'il n'est pas question ici de véritablement collectionner les pneus... non, vraiment, ce ne serait pas une bonne idée... mais plutôt des articles estampillés Michelin, nous vous conseillons de bien réfléchir avant de commettre l'irréparable. Car seules deux possibilités s'offrent à vous. 

Première option : vous voulez TOUT posséder et alors nous vous invitons à réserver immédiatement une charmante cellule avec vue sur parc dans l’hôpital psychiatrique le plus proche de chez vous. Une telle chose est impossible. Objets publicitaires, plaques émaillées, livres, guides, affiches, calendriers, thermomètres, clefs à valve et porte-clefs, c'est sans fin. Donc la vie étant par essence trop courte et la frustration non suave : oublions ! 

Deuxième option : vous souhaitez partir à la recherche de pièces emblématiques qui font la fierté des collectionneurs qui les possèdent et l'envie de ceux qui ne les auront jamais. Cette solution est bien plus réalisable mais est-elle suave ? Est-elle seulement rigolote ? Est-elle finalement excitante ? Non. A moins de fantasmer depuis l'enfance sur un compresseur, que vous admirerez, installé dans votre fauteuil Eileen Gray. Et là c'est un choix. Un choix de vie avons-nous envie d'ajouter. 








































Evidemment, Soyons-Suave est heureux de vous annoncer qu'il existe une troisième voie, celle dont nous ne cessons de vanter la suavitude  : le choix, le biais, l'angle. Michelin oui mais quoi ? Le pneu d'accord mais comment ? 

Nous ne discuterons même pas de l'évidence que représente la collection Bibendum, mascotte dessinée par le génial illustrateur O'Galop, qui apparaît pour la première fois en 1898 sur l'affiche qui ouvre ce billet et dont le nom latin (boire... à l'accusatif...) va rapidement devenir synonyme d'obésité. 

Bibendum étant connu dans le monde entier, c'est un monde fabuleux qui s'ouvre puisqu'il a été décliné en pratiquement tout ce qu'on peut imaginer, inspirant jusqu'au bonhomme marshmallow de "Ghostbusters" sans oublier les tortues Ninjas. Si si. On peut donc choisir de se spécialiser et soudain, on rêve d'une étagère débordant de cendriers siglés ou d'une maison exclusivement éclairée au bonhomme Michelin.





























C'est bath, n'est-ce pas ? 

Ces deux pistes ne sont justement que ce qu'elles sont, des suggestions mais si vous acceptez de vous spécialiser, vous connaîtrez la félicité sans vous ruiner. A moins que. 

Si nous devions nous lancer dans une collection Michelin, il est fort probable que notre attention se focaliserait sur un seul objectif : l'ancien immeuble de la marque situé au 81 Fulham Road à Londres. Car réfléchissons un instant : il y a Bibendum sur des vitraux et des carreaux de faïence, deux restaurants, une quantité d'objets dérivés, tout cela dans un quartier sympathique. Non vraiment, cela nous semble un excellent compromis.

























Et en plus on hérite du Conran Shop ? Alors franchement... 

1 commentaire:

Blas Inflante a dit…

"oun michelin', los michelines"